Stage trail Queyras

Par Barbara et Judith

Vendredi 2 juillet, le rendez-vous est donné à la Gare du Midi pour la plupart d’entre nous qui voyageons en train. Planning respecté pour tous ou presque. Emilien nous fait la petite frayeur d’arriver deux minutes avant le départ mais il s’est vite rattrapé en offrant des bières pour toute le team !

Et zéééé partiiiii

Arrivés à Paris, nous avons le temps de boire une petite bière le long de la Seine pour les uns, ou manger un bout de pizzas pour les autres. C’est ici également que Barbara nous rejoint pour la suite du voyage (youhouuu).

Et puis zéééé à nouveau partiiiii – pour une nuit de folie dans le train couchette. (#chaleur)

La valise de Gaétan (#convoi exceptionnel), Monsieur  le Président, et le reste de l’équipe embarquent donc dans le train de nuit. 10 heures plus tard, nous sommes super heureux d’être arrivés à la montagne. Vivement le gîte et le petit-déjeuner – mais c’était sans compter sur notre chauffeur de navette locale, fort sympathique, qui nous complique un peu la tâche. Pas de problème, ça nous laisse le temps de prendre un café !

J1 – Journée farniente

Au programme piscine, balade, et pour ne pas changer… l’apéro !

 
 

J2 – Les choses sérieuses commencent

Après avoir décroché la médaille de bronze au championnat d’Europe de trail, Christian nous rejoint. Il nous explique le programme de la journée.

Une première mise en jambe avec le choix entre un parcours vert (14 km et 1000 D+) et rouge (19 km et 1500 D+) permettant à chacun de prendre ses marques et trouver son rythme.

Christian prend le lead du parcours vert alors que Luc, notre guide local, nous fait découvrir les sentiers du parcours rouge incluant de petites variantes #LacMiroir.

 

J3 – Les fameuses Crêtes du Cristillan

Ce jour-là, le choix est unanime. Nous nous lançons sur le parcours bleu : au programme 15 km et 1100 m D+ pour rejoindre les Crêtes du Cristillan.

Après des paysages variés, une ascension d’une traite, nous arrivons au Col Sud du Cristillan à 3000 m d’altitude. C’est l’occasion pour faire une pause de midi tous ensemble avant d’attaquer la crête.

Après la pause, nous continuons vers le Col Nord du Cristillan. Le passage sur les crêtes s’avère assez technique ; adoré par la plupart d’entre nous, et, inoubliable pour d’autres. Pierre s’est presque fondu dans le décor (mais n’a pas amassé mousse).

Une fois les émotions des crêtes derrière nous, on attaque la longue descente avec un terrain de jeu varié. Pour Judith, premières sensations de pur bonheur et de liberté sur un sentier de trail !

Un peu moins de bonheur pour Barbara qui s’enfile un litre d’eau froide à la rivière et commence à rencontrer ses premières difficultés digestives (pour la suite, écoutez son récit sur le Trail de l’Étendard).

Le soir, c’est la soirée tradition de notre gîte du Petit Chalet. Bruno (notre hôte) anime la soirée avec une dégustation et des histoires liées aux alcools amenés par les clients les plus fidèles du Gite. Alors Philippe cet alcool de Serpent ? Bruno peut également vous parler de l'alcool sur les sucres.

J4 – Le premier parcours noir

Les choses se corsent, Christian nous propose pour la première fois un parcours noir (41 km et 1900 D+) à travers le Vallon de l’Ubaye, qui convainc une bonne moitié du groupe.

L’alternative bleue (26 km et 1700 D+), choisie entre autre par nous (Barbara et Judith), nous fait passer à travers les bois d’une vallée à l’autre pour rejoindre le Lac de Sainte Anne. En pleine forme, Judith essaie de convaincre le groupe à monter jusqu’au Col Giradin. Barbara, sous pression (et en pensant à son chat Léo), est la seule qui craque.

Après le lunch et la baignade d’Emilien, nous nous séparons du groupe pour faire notre petite extension à travers de magnifiques paysages et on profite de la Source du Lac de Sainte Anne pour se réhydrater. L’occasion de se retrouver entre ex-coloc et de former le futur « Duo de choc ».

On termine cette magnifique journée par une séance de cryothérapie.

J5 – Journée de transition : passage de Ceillac vers Saint Véran

Au réveil, mauvaise surprise pour Pascale qui retrouve son sac de trail et ses bâtons déchirés, malmenés par une méchante marmotte. Heureusement, Bruno son binôme, lui prête son deuxième sac de trail – ouf ! La voilà sauvée !

Après avoir profité pour une dernière fois du pain sec au petit-déjeuner, nous finissons nos sacs et le groupe se divise en trois :

Gaétan, Julie, Sarah et Dominique choisissent de faire une pause et de se lancer dans la célèbre via ferrata de Ceillac.

Quant aux autres, nous partons en direction de Saint-Véran soit en passant par les 4 cols (Bramoisse, Souillet, Fromage et Estronques) et un long balcon, soit en rejoignant directement le Col des Estronques.

Après une belle journée de trail, nous voilà arrivés à Saint-Véran. Place à la découverte d’un nouveau village pour les nouveaux du RCB (village déjà connu pour les habitués des stages trail RCB) et aux retrouvailles avec Pierre qui nous rejoint pour la suite du séjour.

Arrivé au Gabelous, Pascale, l’organisatrice au Top, nous distribue les chambres. Meester Sébastien, aka Monsieur Propre, aka triple finisher, aka « qui fait tout en deux minutes », retourne en enfance, et s’octroie la « cabane des enfants ».

 
 

J6 – Passage en Italie

Lors de cette sixième journée les plus courageux d’entre nous choisissent de se lancer sur le parcours Noir avec une boucle en Italie (32 km et 2000 D+).

Le choix des autres est plus varié : entre journée de repos, parcours bleu et parcours bleu clair, il y en a pour tous les goûts.

Nous partions à la base sur un parcours bleu clair car la fatigue commençait à se faire sentir la veille, mais grâce au jeune âge de Judith (#enfantdugroupe) et aux encouragements d’Oli, Judith se sent d’attaque pour un parcours bleu sans pique-nique (oups).

Petite frayeur du jour avec notre Sarah, qui fait semblant de faire demi-tour après une chute, mais qui finalement poursuit le parcours bleu. Pensant qu’elle était déjà retournée nous la cherchons partout, mais ouf! Elle revient saine et sauve ! #impossibledes'endébarrasser.

J7 – Dernier jour de trail

Après deux heures de navette (conduite par un chauffeur loquace), nous nous lançons tous sur le parcours rouge (24 km et 1700 D+).

Pascale et Bruno mènent le groupe à travers les lacs d’Egorgéou et de Foréant vers le Refuge Agnel. Tout le monde se donne à fond pour ce dernier jour de trail. Après six jours de « Duo de choc », Barbara lâche Judith et fait la descente en solo pour profiter une dernière fois des belles sensations. (#revancheducoldeGirardin)

 

Le soir de cette dernière journée de trail, c’est le 14 juillet. Nous laissons les deux Françaises du groupe organiser les festivités. Au programme : fête de village et feux d’artifice à Molines-en-Queyras. Etant donné les difficultés rencontrées pour marcher jusqu’au village (plus liées aux ampoules qu’au taux d’alcoolémie humhum), nous remontons en taxi privé grâce à la voiture extensible de Pierre. Paraitrait-il ensuite, que Sébastien et moi (Judith) avons essayé de dévaliser les bières du frigo à l’Auberge avant d’être canalisés par la bonne nouvelle du « dernier bar ouvert à Saint Véran ». La soirée s’alcoolise un peu plus. A la fermeture du bar nous fuyons le groupe, tandis que les autres persistent à chercher un ultime bar ouvert en vain.

 

J8 – La journée des adieux

Journée libre et premiers adieux à ceux qui ont pris la route tôt le matin. Retour en train de nuit pour le reste du groupe et cette fois-ci, tout le monde dort bien après un séjour riche en émotions.

Pour nous, ce premier stage trail du RCB était une belle réussite et nous remercions chacun/e pour votre bonne humeur et votre entraide durant ce séjour !

Nous espérons, avec notre petit récit, vous faire revivre quelques souvenirs. Et nous espérons avoir donné goût aux non-participants pour de prochains stages !

Last but not least, c’est également l’occasion de remercier énormément la team organisatrice – quel trio de choc ! Merci Pascale, Gaétan et Christian pour cette organisation au top !

On vous aime ❤ très très beau groupe !

Bisous,

Barbara et Judith

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