La Ballade du coach au marathon de Francfort

Comme ça devient une habitude depuis quelques années, je me suis déplacé au marathon CLUB 2023 dans la capitale de la saucisse: Francfort! Un déplacement en train pas des plus faciles, des travaux sur les voies nous ont imposé deux changements alors que mon billet était direct...Bref, vive la SNC Deutsch... Arrivé en fin d'après-midi à la gare centrale, dans un quartier où il vaut mieux ne pas traîner la nuit, me voilà installé à l'hôtel Mercure, en compagnie de mon ami Jacques Wiame. Une quinzaine de marathoniens et deux équipes de cinq coureurs de relais pour environ trente Galopin(e)s. La majeure partie d'entre nous a rendez-vous 200m plus loin que l'hôtel dans un resto Italien. Le premier étage nous était réservé, dans une ambiance détendue où ça sent bon l'amitié! Après de bonnes pâtes, chacun pensera à se reposer avec le moins d'anxiété possible, nous ne courons pas pour les minimas olympiques, détendons-nous et relativisons. Le coach veille au grain pour les derniers détails.

Petit déjeuner le plus tôt possible car il est conseillé qu'il soit terminé maximum 2h30 avant les 42.195km des deux côtés du Main. La météo n'est pas excellente et la pluie est annoncée pour midi, notre départ étant à 10h00. L'homme au marteau rôde autour du départ, gesticulant sans s'arrêter, il nous attendra à l'entrée du magnifique hall des sports si nous ne sommes pas trop assommés ... Je marche avec Jacques dès que le coup de feu est donné et nous allons au km 7. Les premiers comme les derniers kilomètres feront tourner la tête des coureurs, sinuant de tous côtés. La densité de marathoniens est importante et il faudra traverser le fleuve pour enfin trouver des routes plus larges avec un peloton éparpillé. C'est partiiiiii ! Je suis au 14e km et je trottine vers la mi-parcours en accompagnant discrètement les coureurs ( je n'ai pas de dossard, évidemment ) . Je peux voir André et Victor au 16e, Mihai, Grégoire et Anthony au 20e , Gaétan au 21e. Je n'aurai pas l'occasion de voir tout-le-monde car je dois poursuivre ma mission et revoir Vic et Dédé au 31e, quasi ensemble. Je recule un peu sur le parcours, jusqu'au 28e et de là, je me fonds dans la masse jusqu'au km 36, voyant notre vice président Antoni en vélo, accompagnant le trio Mihai, Grégoire et Anthony. Gaétan me dépasse, accompagnant les meneurs d'allure de 3h15. Dans mon sac à dos, deux tee-shirts de rechange car il commence à pluviner. Je me change vite. Je me glisse dans les petits groupes à 11-12 à l'heure en tâchant de ne pas déranger... Mais qui donc est cette tortue avec sa maison sur le dos? A moins que ce ne soit une grenouille qui gargouille?

Du km 36 à l'arrivée, je n'ai qu'un kilomètre, je traverse et l'accomplis un peu plus rapidement car tout-le-monde accélère. Je rentre dans la salle, il reste cent mètres. Ca me rappelle ma participation en 2014. Un souvenir mitigé car Hammering Man a frappé au 30e ce jour-là! Dans la foule, j'essaie de prendre des nouvelles de mes ouailles, j'ai juste pu voir Gaétan quelques secondes mais les services de sécurité empêchent les accompagnants de rejoindre ceux qui sont arrivés. Je rentre à l'hôtel, ayant couru un semi entre les lignes, je prends ma douche et j'attends les autres marathoniens dans le hall d'accueil de l'hôtel. Certains arrivent trempés mais tous ont le sourire, les relayeurs aussi. Personne n'a abandonné malgré les fortes pluies de l'après-midi. C'aurait pu être pire, nous l'avons échappé belle! De mon côté, je suis ravi: 9 Galactiques sur 11 ont établi ou battu leur record personnel!

En fin d'après-midi, je prends le train avec Thomas Compère et son épouse ainsi que Teresa Yates et un autre Galopin. pareil qu'à l'aller, un arrêt de plus de deux heures nous est imposé à Cologne cette fois. A la sortie de la gare, je revois la magnifique cathédrale que j'ai visitée il y a quelques années à l'occasion d'un autre déplacement club. Nous mangerons au restaurant avant de prendre un dernier train jusqu'à Bruxelles Midi, il est déjà 23h45, nous sautons dans les deux trams qui nous déposent à Uccle Calevoet! Je mets mon linge à sécher, je mange encore un petit morceau, je me remémore cet excellent week-end et j'en rêve encore pour bien récupérer!

Marc Vanderlinden

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