Championnats d’Europe de course sur Route: Semi-marathon



par Pieter Cardinael

6h45 - Le réveil spontané quelques minutes avant l’heure trahit l’excitation du jour et les litres d’eau bus la veille. Il fait beau, une belle journée de running s’annonce, que demander de plus ? J’engloutis mon petit déjeuner traditionnel : 3 tartines, crème solaire, banane, et me tartine de confiture (ou est-ce l’inverse ?). Je me dirige ensuite vers le point de rendez-vous pour le covoiturage.

8h15 – Victor et moi, accompagnés de deux supporters de luxe (Grégoire et Betty), roulons vers le parking de l’organisation. Celui-ci se trouve dans un zoning industriel à quelques minutes de navette du départ. Dès l’arrivée, nous sentons qu’il fait déjà chaud. Il s’agira de bien s’hydrater et de chercher l’ombre au maximum. Les navettes de l’organisation, très régulières, nous emmènent au départ. Déjà deux pauses pipi à notre actif.

9h00 – Le site de l’évènement est impressionnant ! On voit que l’organisation a mis le paquet pour cette course internationale. Nous commençons tranquillement notre échauffement, apercevons quelques élites et buvons à petites gorgées. Après quelques lignes droites le long du stade de l’OHL et exercices divers, il est temps de se diriger vers notre box de départ. 4 pauses pipi, maintenant c’est fini !

9h45 – Nous sommes dans le box, à quelques mètres seulement des athlètes du top Européen ! L’effervescence est au maximum. Quel plaisir, amateurs que nous sommes, d’avoir la chance d’être sur la même ligne de départ que les tout meilleurs de notre sport ! Il est l’heure du premier petit gel, et de quelques prières à Achille, dieu des tendons, pour implorer sa clémence aujourd’hui.

Plaisir également de retrouver dans ce box nombre de GALopins : Benjamin, Oscar, Thibault, Baptiste, Esteban et, last but not least, Florentin qui effectue là son grand retour de coureur.

10h01 – 30 s après les élites féminines, notre départ est donné. Les premiers kilomètres sont superbes, avec ce fameux virage sur le Oude Markt dont on se souviendra longtemps. La côte tant redoutée du kilomètre 3 arrive rapidement, difficile de se retenir avec tous ces supporters mais il le faut : la course ne fait que commencer et les cuisses nous serviront plus tard. C’est une véritable ambiance de tour de France !

Du 5e au 16e kilomètre, le parcours sort de Leuven et nous fait découvrir la campagne. C’est plat, le vent n’est pas trop fort et les jambes sont pour l’instant bien présentes (merci Achille !). Dorian et Marion, à vélo, nous encouragent depuis l’autre rive. Dès le demi-tour du km 12 le long du canal, je sens en réalité que le vent est tout de même gênant. Cela se durcit, et je ralentis un peu. Les difficultés de la ville sont encore loin.

L’arrivée dans le Vaartkom au km 16 annonce le retour des relances et -heureusement- du public en délire. C’est dur, et je sens que le manque de volume d’entraînement de ces dernières semaines se fait sentir. Un début de crampe au mollet ? Difficile de réaccélérer après les virages ? Je m’y attendais et je serre les dents. La vue du drapeau RCB dans la côte terrible du km 18 me redonne de l’énergie, et les têtes connues font énormément de bien au moral. Merci à eux d’avoir fait le déplacement ! À peine les « ultr-ois-tilleuls » passés, je me reconcentre pour ne pas exploser en plein vol avant l’arrivée. Il reste quelques virages, une ou deux côtes et le passage par la Ladeuzeplein où la musique à fond fait oublier la douleur.

10h18 - 500 m, 400 m, 300m, cette dernière ligne droite est interminable mais l’arche finit par arriver. C’est fait ! Rapidement je retrouve les t-shirts du RCB : la course était difficile pour tout le monde, nous avions bien sous-estimé la partie citadine en fin de course. Tous sont d’accord : ces championnats d’Europe à la maison ont généré un vrai engouement, et l’ambiance le long du parcours était folle.

12h00 - Après la course, nous partageons un moment très convivial au café Notre Dame sur le Oude Markt, où les coureurs et supporters du jour arrivent au compte-goutte pour former la plus grande table de la terrasse. Certains courent le marathon demain, les spaghettis et autres lasagnes à 0% d’alcool sont donc de mise. Le coach recueille nos premières impressions, lui qui a respecté précisément son pronostic d’avant course. J’estime avoir respecté le mien : une grande Stella avec vue sur l’hôtel de ville, entouré de chouettes personnes et la médaille autour du cou. Quel club !

Chronos du jour

À noter que Thibault (5e), Victor (7e), Baptiste (24e) (pour la France) et Giovanni (7e) (pour l’Italie) font partie des 25 meilleurs coureurs de leur nation, et contribuent donc à la 2e et 3e place de ces pays dans le classement par équipe, félicitations à eux !

Thibault Le Séguillon 1:10:55

Oscar Agrell 1:11:55

Benjamin De Greef 1:12:10

Victor Terrier 1:13:27

Pieter Cardinael               1:16:54

Giovanni Viero 1:17:22

Florentin Franche 1:18:21

Baptiste Gouin 1:22:16

Mihai Bâja 1:23:11

Jérôme Deghislage 1:27:46

Sara Malmberg 1:29:08

Esteban Sottiaux 1:29:52

Marc Vanderlinden 1:31:51

Nicolas Turomsza 1:35:50

 

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